La confiance est une force : Dieu n’est pas n’importe qui.
La foi – c’est-à-dire la confiance absolue en Dieu, un être totalement fiable – ne saurait avoir le même statut que la confiance en l’homme, un être changeant. C’est la principale idée que je développe dans la troisième partie de cette causerie sur la confiance – prononcée lors de la 23e édition de la fête des lauréats. Une idée qui, je pense, permettra aux jeunes de ne pas mélanger les genres.
Pour rappel, dans les première et deuxième parties, je parle du sens général de la confiance, de la confiance en soi, et de la confiance dans les relations interpersonnelles. Dans la troisième et dernière partie exposée ici, j’ai voulu parler de la confiance en Dieu.
Nous pouvons, sans craindre une future trahison, prendre la décision de nous ouvrir à Dieu et Lui livrer notre vie tout entière, passée, présente et future, ainsi que notre volonté. Cette décision est un acte volontaire. C’est le choix le plus important que nous ayons jamais fait.
La confiance en Dieu est une affaire de volonté
En effet, pour citer un auteur « la soumission de notre volonté est en fait la seule chose personnelle que nous ayons à déposer sur l’autel de Dieu. C’est une doctrine dure, mais elle est vraie. Toutes les autres choses que nous donnons à Dieu, aussi louables soient elles, ne sont que des choses qu’Il nous a déjà données ou qu’Il nous a prêtées. Mais quand nous commençons à nous soumettre en laissant nos désirs être absorbés dans la volonté de Dieu, c’est alors que nous lui donnons réellement quelque chose ».
Dans une de ses homélies – prononcée le 19 janvier 2014 – le Pape François disait, : « Mais nous oublions la confiance dans le Seigneur : voilà la clé du succès de la vie. La confiance dans le Seigneur, remettons-nous au Seigneur ! (…) Jésus ne déçoit jamais. ». Et je peux ajouter, « et Il ne trahit jamais ». Le Pape invite à la confiance en Jésus Christ car Il construit en nous la confiance.
Voyons Jésus, face à son disciple Pierre en détresse. Pierre est sur une barque, en pleine mer agitée. Il voit Jésus de loin et croit que c’est un fantôme. Mais Jésus lui dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » (Matthieu 14, 27:29). Pierre lui dit « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. ». Et Il lui répond, « Viens ! » et Pierre marche sur l’eau, puis, prends peur et commence à sombrer. Il crie « Seigneur, sauve-moi ! ». Jésus lui tend la main et le sort de l’eau.
Face à chacun d’entre nous, Jésus sait bien que notre chemin peut être « bloqué par des forces adverses ». Mais Lui, le Ressuscité, est toujours présent à nos côtés, et lorsqu’Il nous relève de nos chûtes, Il nous fait grandir dans la foi. Le pape François appelle donc à garder confiance et à cultiver la certitude que Dieu conduit l’histoire en veillant sur chaque aspect de notre quotidien, y compris dans les difficultés.
Conclusion
La confiance en Dieu n’est pas une négation de la confiance en soi, au contraire. Celui qui fait confiance en Dieu est sûr de sa valeur infinie et sait qu’il pourra toujours compter sur quelqu’un qui ne peut ni se tromper ni le tromper. La confiance en Dieu est une force incommensurable pour affronter les défis de la vie.
C’est la troisième et dernière partie de cette causerie sur la confiance. J’espère que ces idées vous aideront à affronter les nombreux défis de votre quotidien. N’hésitez pas à les partager si vous le jugez utile. A bon entendeur, salut !